

Dans mes ateliers,
quand je demande de penser à un leader d’exception que les participant-e-s ont
rencontré dans leur carrière, dans 95% des cas, iels nomment un homme. Il faut
qu’une personne dans la salle demande « N’avez-vous jamais rencontré de
femme leader exceptionnelle ? » pour que le référentiel bouge et que
l’attention soit portée sur ce coté là su spectre.
La prof. Peterson insiste que quand on cherche les marqueurs sociologiques de leadership, on est rapidement confronté aux biais cognitifs et aux préjugés inconscients. En effet, le leadership étant une construction normative, on se réfère à ce qui doit être. Or dans l’inconscient
collectif, un leader est un homme ! Tout comme le docteur.
Faites l’expérience vous-même. Demandez à votre entourage de vous décrire un leader. Peterson confirme: que
quel que soit leur
sexe, les gens décrivent
… un homme.
Toute la question revient à décider
c'est quoi un "bon" style de leadership
et d'oser défier les standards obsolètes.
Peu de personnes privilégient les extrêmes, mais penchent
plutôt d'un côté ou de l'autre. Un style véritablement mixte est rare et
implique une utilisation égale des marqueurs de puissance et d'attractivité.
Ce qui fait mal c'est que les recherches de Peterson montrent que les femmes sur la place de travail sont confrontées au dilemme suivant: soit d'être perçue comme compétente, soit être reconnue comme sympathique.
Alors, en attendant de tuer les stéréotypes, je recommande
aux femmes leaders de se donner la permission de se détendre et de jouer.
L’idée est de vous donner plus de possibilités, plus de cordes à votre arc dans les moments importants.
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